La taxe RAM instaurée depuis mars 2020 par le gouvernement sur l’usage de téléphone, censée permettre notamment à l’autorité publique de lutter contre la circulation des téléphones contrefaits n’est la bienvenue à la représentation nationale (Parlement).

Au pays, opposants, membres de la coalition au pouvoir et les organisations de la société civile et indépendantes ont vociféré contre le ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et communication (PT-NTIC), Augustin Kibassa, lors de son audition sur la taxe controversée du registre des appareils mobiles (RAM), à l’Assemblée nationale.

Ayant demandé 48h pour revenir devant les élus nationaux pour répondre à leurs questions, la séance plénière y relative a été renvoyée à une date ultérieure, ce qui donne des soupçons de blocage des initiatives parlementaires par le bureau de l’union sacrée dont Kibassa est membre.

La majorité de la classe politique souhaite voir le retrait sans condition de cette taxe RAM qualifiée d’illégale et d’escroquerie , et la démission du ministère des PTNTIC, pour qui d’ailleurs une motion a été déjà en pleine récolte.

Face à ce vent qui risque d’écrouler l’un des proches du Président Tshisekedi, les députés nationaux membres de l’Union sacrée de la nation ont été dans une réunion ce lundi 11 octobre à Kinshasa dans un hôtel de la place.

A cette réunion, on a noté la présence du Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, du Ministre des PTNTIC, Augustin Kibassa, et le Directeur Général de l’Arptc.

Les coulisses de cette rencontre étaient de mettre en place des stratégies, pour contrer toute option de déchéance du ministre Kibassa par leurs collègues députés de l’opposition.

Malgré la présence de Sama Lukonde et de Jean Marc Kabund, aucun compromis n’a été trouvé sur l’initiative que devraient prendre les députés de l’union sacrée face à ce dossier de la taxe.

Sauf changement, apprend-t-on, une séance plénière sera convoquée ce mercredi pour que Kibassa revienne à la chambre basse du parlement, pour répondre aux questions des députés.

Depuis près d’un an, les Congolais se voient soutirer automatiquement des crédits quand ils rechargent des unités.

Ivan Honoré
24h

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