La Commission électorale nationale indépendante (CENI), par le biais de son rapporteur, n’y est pas allée par quatre chemins pour rétablir les faits, selon son son de cloche, après la récente sortie médiatique du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, l’accusant entre autres de surfacturation.

«Jusqu’à cet instant, la CENI n’a reçu que les frais de fonctionnement et de rémunération», a précisé Patricia Nseya, rapporteur de la CENI, en marge du point de presse, hier mardi 15 février 2022, normalement dédié à la présentation du calendrier réaménagé de l’élection des gouverneur et vice-gouverneur de la province du Sankuru

Par cette déclaration, Nseya s’inscrit donc en faux contre le montant de 37 millions brandi par l’argentier national et destiné à un prétendu financements des opérations électorales.

La polémique ainsi engendré au sujet de la gestion des fonds et/ou budget de fonctionnement de la Centrale électorale, a conduit l’équipe Kadima à réclamer son autonomie financière et administrative telle que prévue par la loi.

«Concernant l’autonomie financière et l’indépendance de la CENI, les articles 6 et 44 de la Loi organique de la nous donnent notre autonomie administrative et financière. L’article 84 de notre règlement intérieur parle des types de budget de la CENI notamment, le budget de rémunération, de fonctionnement, d’investissement et des opérations. Mais jusque là, la Ceni n’a pas reçu le budget des opérations, encore moins des investissements», a expliqué Nseya, avant d’apporter un cinglant démenti sur la surfacturation pour laquelle le bureau de la Centrale électorale est pointée du doigt.

«Depuis notre investiture et la remise et reprise jusqu’au moment où je vous parle, tous les membres de la CENI utilisent leurs véhicules personnels. Et pour le proforma que nous avions déposé au ministère des Finances, le ministre peut vérifier les tarifs à CFAO, qui est une société sérieuse connue de tous», a-t-elle dit, tentant de faire prouver la bonne foi de l’équipe dirigeante de la CENI.

Par ailleurs, s’agissant de la mutualisation, le porte-parole de la CENI a déclaré ceci: «Au regard de notre feuille de route et des contraintes, s’il faut s’en tenir à la mutualisation, c’est fort possible que nous soyons en retard».

Opinion-Info

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