Depuis New York, le président de la République a réitéré sa détermination à imposer la paix prioritairement dans la partie Est du pays. Plus de 20 ans après, les deux provinces du Nord Kivu et celles de l’ex Province Orientale sont la poudrière de la République démocratique du Congo.

D’un ton ferme, le chef de l’Etat, dans un entretien accordé à deux médias français depuis New York où il est allé participer à la 74ème session de l’Assemblée générale de l’Onu, soutient que sa priorité est de « rétablir la paix » dans l’Est devenue, selon lui, « un enfer » aujourd’hui alors qu’il était, hier, « le grenier de la République ».

« Je ne peux pas me sentir chef de l’Etat et accepter cette situation », a martelé Félix Tshisekedi parlant de la priorité de rétablir la paix dans les deux Kivu et les régions environnantes. Et pour ce faire, Félix Tshisekedi est pour le maintien, encore pour quelques temps, des casques bleus de la Monusco censées venir en appui logistique des Forces armées de la République démocratique du Congo.

La paix dans cette région de la RDC est d’autant impérieuse que cela conditionne le développement même de tout le pays. Il est illusoire de penser que le Congo Kinshasa peut se remettre durablement sur les rails du développement tant que des groupes armés sèment la mort et pillent les richesses du pays dans au moins 5 provinces congolaises.

Le Chef de l’Etat l’a compris et entend s’employer à pacifier le pays afin d’amorcer le développement économique mais surtout améliorer significativement les conditions de vie des populations congolaises. Dès lors, imposer la paix dans l’Est et sur l’ensemble du territoire national reste une condition sine qua non pour l’émergence de la RDC. 59 ans après l’indépendance nationale, les Congolais sont un des rares peuples au monde à vivre pauvre sur un territoire riche. Pour vider ce paradoxe, il faut commencer par pacifier l’Est et ses environs.

Le Potentiel

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