La rencontre entre Felix Tshisekedi et Moïse Katumbi à Washington (Etats-Unis) est l’un des sujets qui intéressent les journaux parus ce mercredi 23 mai à Kinshasa.
Dans une interview-minute accordée lundi à la presse américaine après leur rencontre, les deux leaders de l’opposition ont soutenu qu’il n’est plus question d’aller à un quelconque dialogue si les élections ne sont pas tenues en décembre prochain, rapporte Forum des As.
Le journal fait savoir que les deux opposants se sont rencontrés à la surprise générale de l’opinion à Washington dans le cadre d’une tournée «Europe Amérique». Le quotidien voit dans cette rencontre un resserrement de l’alliance entre les deux acteurs politiques de l’opposition, candidats à la présidentielle.
Mais qui s’effacera au profit de l’autre, s’interroge le confrère, en soulignant que les deux acteurs n’ont jamais caché leurs ambitions pour le pouvoir au plus haut sommet de l’appareil d’Etat.
En effet, après la démonstration de force de Félix Tshisekedi le 24 avril dernier à la place Ste Thérèse à Kinshasa, « Ensemble », plateforme électorale du candidat déclaré, Moïse Katumbi veut à son tour faire sa démonstration de popularité en programmant un meeting le 2 juin prochain dans ce même terrain municipal de la banlieue kinoise, fait savoir L’Avenir. A en croire le quotidien, les représentants de cette plateforme électorale ont été invités à la mairie ce mercredi pour une “séance de travail” avec les services du gouverneur.
Les pro-Katumbi seront-ils à la hauteur des enjeux, s’interroge le quotidien en relevant que seul le oui de Kimbuta permettra à l’opinion de juger l’architecte aux pieds du mur.
Peut-être une lueur d’espoir pour la tenue de ce meeting de la plateforme électorale de Moïse Katumbi avec cet appel du Conseil de sécurité de l’ONU.
Dans un communiqué rendu public mardi, cet organe de l’ONU appelle le gouvernement de la République démocratique du Congo à appliquer immédiatement et pleinement les mesures de confiance, dont la fin des restrictions aux accès à l’espace public, en l’encourageant à lever l’interdiction de manifester, rapporte Le Potentiel.
Le quotidien fait en effet remarquer que, pour le moment, seuls les partis politiques membres de la MP ont carte blanche pour organiser des manifestations publiques à travers le pays.
Les manifestations programmées par des acteurs membres de la plateforme « Ensemble » de Moïse Katumbi ont été interdites dans plusieurs provinces, pointe le confrère qui estime que cette déclaration de l’ONU tombe à pic dans un contexte de crispation de l’espace politique à l’approche des dates des scrutins.
Concernant les scrutins à venir, si tout va bien, la CENI procèdera à la convocation du corps électoral le 23 juin prochain, espère La Prospérité, expliquant que selon le calendrier électoral, c’est le 24 juin que la CENI est censé ouvrir les bureaux de réception et traitement des candidatures à la députation provinciale et le 22 juillet, la réception des candidatures à la députation nationale et à la présidentielle du 23 décembre 2018.
Très optimiste, le quotidien rappelle aux partis politiques qu’il leur reste 30 jours pour le go des opérations électorales proprement dites et leur demande de se préparer en conséquence.
Sur un autre registre, Le Phare fait savoir que le gouvernement a finalement entériné l’arrêté du gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, portant révision à la hausse des tarifs des courses de taxis, taxi-bus et bus.
Ce réajustement, rappelle le quotidien, est circonscrit dans une fourchette allant de 100 à 300 FC supplémentaires à payer.
Dans cet ordre d’idée, la Banque Centrale du Congo a reçu pour instruction l’injection urgente, sur le marché, de nouvelles coupures de 100 FC et 200 FC, rapporte le journal.
C’est en tout cas ce qui ressort de la réunion que le ministre de l’Economie a organisée mardi en rapport avec la situation de grève des transporteurs privés, précise le confrère.
radio okapi
 est l’un des sujets qui intéressent les journaux parus ce mercredi 23 mai à Kinshasa.){kind=link}