« Les enquêtes (sur l’exécution des travaux du programme d’urgence de 100 jours du Chef de l’Etat) se poursuivent et iront jusqu’à leur terme. Si ça devait aller dans les tiroirs, on n’en parlerait plus », déclare le vice-Premier ministre en charge de la Justice.

Sur TOP CONGO FM, Célestin Tunda Ya Kasende rassure qu’il « essaiede veiller à cela. J’essaie d’éviter que les magistrats ne se sabordent en se laissant influencer en rappelant aux uns et aux autres, depuis les inspecteurs judiciaires en passant par les magistrats et même les gardiens des prisons, les principes fondamentaux qui doivent nous guider ».

Justice convenable et irréprochable

« L’ensemble de notre peuple souhaitait voir émerger dans notre pays une justice convenable, irréprochable, et non une justice à deux vitesses [avec] d’un côté la justice des pauvres et de l’autre la justice des riches ».

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Pour Tunda ya Kasende, les investigations, auditions et détentions des intervenants (personnalités politiques ou chefs d’entreprises impliquées) dans le dossier de détournement des fonds du programme présidentiel d’urgence a également un « but pédagogique ».

Parce que « c’est un exercice qui devrait s’imprimer dans le mental des Congolais afin qu’ils puissent plus avoir crainte de l’injustice, de la puissance de l’argent ou encore du trafic d’influence, mais qu’ils aient confiance en la justice de leur pays ».

Il estime que ‘ »c’est ça le combat, cela doit être le combat de tous les congolais »

Ce vendredi, Vital Kamerhe, directeur de cabinet du Chef de l’Etat, incarcéré depuis 2 jours à la prison de Makala, a été confronté aux autres pensionnaires de ce centre pénitencier, interpellés dans le cadre de l’enquête sur l’utilisation des fonds alloués au programme présidentiel de 100 jours.

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Ses avocats ont formellement déposé une demande de liberté provisoire auprès de la chambre du conseil. La justice promet de se s’y pencher ce samedi.

En attendant le directeur de cabinet du Chef de l’Etat passe, ce vendredi 10 avril, sa troisième nuit consécutive à la Prison centrale de Makala.

Eric Lukoki

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