Malgré le refus de l’Hôtel de ville de Kinshasa et la mobilisation de la police, qui a rappelé jeudi qu’aucune marche ne sera organisée ce 17 janvier, la plateforme Lamuka a réussi à rassembler ses partisans pour dire non à la balkanisation et aux tueries des populations à l’Est du pays. Tout a commencé par une messe d’action de grâce à la paroisse catholique Sainte famille (photo) dans la commune de Masina (Est de la ville). Après ce culte, Martin Fayulu et Adolphe Muzito, vêtus en blanc et à la tête d’un important rassemblement de leurs partisans, ont pris d’assaut le boulevard Lumumba en direction de l’Échangeur de Limete.

D’après la police ville de Kinshasa, quelques blessés sont déjà enregistrés en marge de cette marche. Du côté de Lamuka, « Lexxus Légal » a dénoncé quelques minutes plutôt l’usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants.

« Le commissaire provincial de la police nationale congolaise ville de Kinshasa a été chargé de prendre des dispositions conséquentes pour faire respecter la décision de l’autorité urbaine », indiquait le communiqué de Sylvano Kasongo.

Ainsi, avait-il prévenu, « tout attroupement non justifié de plus de 10 personnes sera dispersé » et « toute violence, d’où qu’elle vienne, sera sévèrement repoussée ».

Sylvano Kasongo avait également insisté sur le fait que « la police utilisera tous les moyens légaux à sa disposition pour maintenir l’ordre public et protéger les personnes et leurs qui sont souvent vandalisés lors des marchés illégales ».

« Aucune désobéissance aux instructions du Gouverneur ne sera tolérée », avait tranché le commandant de la police ville de Kinshasa.

Alain Tshibanda

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