Martin Fayulu rentre ce dimanche « au Congo par la ville de Kinshasa pour que ce pays sorte définitivement de cette crise de légitimité qui l’enlise. Je dois actionner tout ce qu’il faut pour que le Congo ne soit plus la risée du monde », prévient-il.

Sur TOP CONGO FM, il précise que « je ne resterais pas simplement à Kinshasa, mais j’irai partout au Congo ».

Celui qui se considère toujours comme Président légitime de la République, à l’issue des élections du 30 décembre 2018, rappelle que avoir « été élu par le peuple congolais. J’ai pris mes responsabilités. Je dis qu’il faut la vérité des urnes qui passe par des élections anticipées. Mais avant cela, il faudrait des réformes ».

Institutions illégitimes

Alors que le Président de la République lui a demandé, en tant que député national, de faire ses propositions de sortie de crise à l’Assemblée nationale, Martin Fayulu persiste et signe: « les institutions sont illégitimes. La proposition de sortie de crise concerne tous les congolais, les africains et la Communauté internationale ».

« Qu’est-ce que le Parlement peut faire? Le Parlement de Monsieur Kabila? Il n’y a pas de Parlement », rétorque-t-il.

Même si Félix Tshisekedi doit rester à la tête du pays pendant cette période de 18 mois menant vers des élections anticipées, « ce sont les forces vives de la nation qui doivent se lever. Dans le temps, les Congolais se sont mis ensemble pour résoudre les différentes crises de légitimité que nous avons connues », estime-t-il.

Barick Bwematelwa

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