Le secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Mayo Mambeke a affirmé ce mercredi 26 septembre, que le discours de Joseph Kabila mardi à la 73ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies ne traduit aucune vérité à propos du processus électoral en cours au pays.

Le président de la République a dit que tout sera mis en œuvre pour garantir le caractère apaisé et crédible des élections en décembre. Mayo accuse Kabila d’avoir « pris en otage » la CENI mais insiste qu’aucun report des élections ne sera accepté.

« Il n’avait rien à dire, ce discours traduit sa fatigue. Il parle du processus électoral qu’il a pris en otage. La CENI n’est pas indépendante à cause de lui. Son discours ne traduit aucune vérité. Nous prenons et lui et la CENI au mot, les élections doivent avoir lieu le 23 décembre 2018. Il n’est pas question de report et lui ne peut pas être président au-delà de cette date là. Kabila sait où il veut aller, il reste au peuple de l’en empêcher », a dit à actualite.cd Mayo Mambeke.

Mardi, à l’issue d’un échange avec les acteurs politiques, la CENI a indiqué qu’elle est techniquement prête à organiser les scrutins à la fin de cette année.

Le secrétaire général de l’UNC s’oppose également au retrait de la force de la MONUSCO comme évoqué par le chef de l’Etat dans son discours à l’ONU.

« Si la MONUSCO reste encore au pays c’est parce que la communauté internationale voit que le Congo est encore dans l’insécurité. Sa thèse de la souveraineté est mal comprise. Son gouvernement est incapable d’enrayer les zones d’insécurité. J’ai comme l’impression qu’à partir de ce moment, l’insécurité va être grandissante pour empêcher la tenue des élections. C’est chaque jour que nous pleurons des morts dans l’est du pays et le centre reste une zone chaude », a-t-il indiqué.

PatrickMaki

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