Selon une source bien introduite à la Présidence, la première mouture du Gouvernement Sama Lukonde était composée de 47 ministres dont 11 femmes.
D’après la même source, le Chef de l’État, aurait recalé la liste de la première mouture de ce deuxième Gouvernement sous Félix Tshisekedi à cause de la présence des certaines personnes au nombre de 7 qui étaient trop critiques vis-à-vis de son élection.
Si d’une part on parle de la vengeance, de l’autre part, on parle plutôt du manque de représentativité des femmes dans le prochain gouvernement qui bloque la signature de l’ordonnance du Chef de l’État.
« Le Premier Ministre a réceptionné toutes les listes des hommes politiques congolais, ils n’ont pas proposé des femmes, c’est pourquoi le Chef de l’État Félix Tshisekedi a dit s’il n’y a pas la représentativité des femmes, il ne signera pas l’ordonnance « , a fait savoir le secrétaire général ai du parti au pouvoir Augustin Kabuya.
D’après la même source, le chef de l’État a invité le premier ministre à revisiter la liste de l’équipe gouvernementale qu’il lui a présentée.
Nommé en février, après les consultations politiques, Félix Tshisekedi n’a toujours pas de gouvernement.
Pour rappel, en 2018 Félix Tshisekedi a été déclaré vainqueur de la présidentielle par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) avec 38,57% des suffrages exprimés. Martin Fayulu était arrivé deuxième, avec 34,83%, devant Emmanuel Ramazani Shadary (23,84%).
Le pouvoir en place à l’époque avait « pris acte » de ce résultat, accueilli avec soulagement par une frange de la population de Kinshasa notamment.
L’autre principal opposant, Martin Faylulu, arrivé en deuxième position et donné vainqueur par les évêques congolais, a en revanche dénoncé « une escroquerie ».
Beaucoup d’autres politiques critiquaient farouchement l’élection de Félix Tshisekedi.
Gilbert Ngonga
24h