Démarré en trombe pour marquer le changement de tempo dans l’exercice du pouvoir en République Démocratique du Congo, est le symbole de la volonté de plusieurs présidents du pays, de Joseph Kasavubu, à Félix Tshisekedi, de propulser la RDC vers une nouvelle ère.

Le successeur de Joseph Kabila estime qu’un mandat ne suffit pas pour déboulonner les anti-valeurs.

« La corruption, dans notre pays, c’est presque un mode de vie ou une seconde nature depuis des décennies. Mettre fin à un tel fléau, aussi profondément enraciné, ne peut se faire en deux ans et demi ni même en un mandat. », a dit Felix Tshisekedi lors d’une interview exclusive accordée à nos confrères de JeuneAfrique.

Puisque la Constitution lui permet de rempiler, Félix Tshisekedi tentera un deuxième mandat en 2023.

« J’ai une vision pour mon pays, je veux la concrétiser avec un second mandat. », prévient Tshisekedi, qui se rejoint de susciter l’espoir, malgré les circonstances et les bâtons dans les roues.

Arrivé au pouvoir en 2019 à l’issue d’un scrutin contesté, Félix Tshisekedi peut selon la Constitution, briguer un deuxième mandat.

Entre-temps les escalades verbales entre les cadres de l’Union pour la nation congolaise(UNC) et le parti au pouvoir Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ont éteint les crimes avec la déclaration de Tshisekedi, promettant de se présenter à l’élection présidentielle de 2023, alors que l’accord signé entre les deux partis politiques fait de Vital Kamerhe candidat à l’élection présidentielle prochaine.

Gilbert Ngonga
24h

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