Est-il encore possible que l’opposition aligne un candidat commun à la présidentielle de décembre 2018 ? La question reste posée et ouverte. La probabilité aussi. Mais avec une mince chance de réussite tant il est vrai que les deux branches nées à l’issu de l’accord de Genève–Lamuka et Cap pour le changement commencent à s’enivrer, chacune, du bain de foule de sa « base » au retour du leader.

Longtemps empêtrée dans ses divisions internes, l’opposition n’est pas parvenue à aligner un candidat commun, faute de consensus et, peut-être, des appétits gloutons des uns et des autres. Si bien qu’à ce jour, l’opposition ressemble à une basse-cour où tous les coqs se valent par leurs crêtes rouges sur les becs, sans se préoccuper de qui est le plus viril. Et pourtant…

… Et pourtant, le peuple fondait tout son espoir sur les assises de Genève. Hélas ! On attendait un candidat commun, les opposants ont accouché de deux bébés siamois, dormant dans un même lit sans faire de mêmes rêves et incapables de courir dans la même direction, celle de la victoire. La capitale suisse a donc planté le décor d’un vieux démon de division qui sommeillait au sein de l’opposition. Réussira-t-on à l’exorciser ? Rien n’est impossible si les forces en place mettent en avant l’intérêt supérieur du peuple congolais qui aspire ardemment à l’alternance.

En pleine campagne électorale, les voix s’élèvent de partout pour réclamer ce fameux candidat commun, qui constitue la dernière chance pour contrer le candidat de la majorité présidentielle qui utilise les moyens du contribuable pour battre campagne. Mais, est-il encore possible de revenir au choix d’une candidature unique de l’opposition ?

La sagesse aurait voulu que les deux camps se réunissent et regardent dans la même direction pour sauver ce qui reste à sauver et mettre le cap sur la victoire finale. Oui, c’est encore possible.

Le Potentiel

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