En République démocratique du Congo la rumeur sur le périple de l’ancien président Joseph Kabila aux Emirats arabes unis (EAU), dans le Moyen-Orient, reste vive. Ses détracteurs ont envahi la toile, qui dans le pays devient de plus en plus un véritablement terrain ouvert aux infox, pour remettre en cause sa participation à des assises dédiées aux questions de sécurité et de défense. Ce lundi, plusieurs de ses proches ont donné voix à votre rédaction pour réajuster le pendule.

« Kabila n’est pas un show man, il n’est pas quelqu’un à tout moment attirer par les caméras. Il n’est pas un populiste. L’invitation de Dubaï [un des Emirats de EAU, ndlr] date de longtemps. Ces gens là connaissent la valeur de Kabila. En RDC son pays, certains le sous-estiment un peu, ne se rendant pas compte de l’immensité du travail qu’il a abattu. Trois cycles électoraux successifs, enracinement de la démocratie, fonctionnement régulier des institutions nationales, kilomètres des routes construites, groupes armés dont le M23 défaits… », relate Jean-Pierre Kayembe, journaliste et expert des questions politiques.

Lorsqu’un autre proche, au bout du fil, rebondit sur la même question : « la renommée de Joseph Kabila a traversé les frontières. Les gens savent de quoi il est capable de faire, on reconnait ses mérites, son expérience sur la sécurité et la défense. En ce sens, les organisateurs des assises auxquelles il a pris part ont tenu à sa présence. Après moult hésitations, il a cédé à l’insistance de ses hôtes. Et il a répondu à cette invitation entant qu’expert. Il n’est pas allé représenter le gouvernement ou l’État congolais. »

Qui conclut, « et les questions de défense et de sécurité sont généralement non médiatisées, pour ceux qui ne le savent pas. Ce que beaucoup ne savent pas, Nicolas Sarkozy, François Hollande, Barack Obama et tant d’autres anciens présidents animent de conférences pour lesquelles ils sont payés. Kabila n’est pas populiste pour tout faire devant la caméra. La conférence à laquelle il a participé a duré deux jours et a déjà pris fin. »

Mi-février, « le Raïs » s’est envolé vers la péninsule arabique accompagné de quelques uns de ses proches dont Barnabé Kikaya Bin Karubi, pour honorer son invitation, ayant obtenu les autorisations officielles de sortie. Derrière lui, une campagne de « déformation » des faits faisant état entre autres d’une quelconque « fuite » ont envahi les réseaux. Ses proches ont vite répondu pour dissiper le doute.

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