« Plus de 72 personnes meurent chaque jour sur les routes de la RDC.., la circulation routière dont l’insécurité devient monnaie courante occasionne plus de victimes que le virus Ebola, le SIDA, ou la malaria » rappelle une note technique de l’union des transporteurs routiers du Congo (UTRCO).

26.100 personnes y sont mortes en 2015, soit la « première cause de mortalité des jeunes de 15 à 29 ans », indique le rapport de situation sur la sécurité routière de l’organisation mondiale de la santé (OMS).

« La faiblesse institutionnelle, le manque de législation et/ou d’un système de répression » font partie des principaux facteurs contribuant à ce fait, mais il faut aussi y ajouter beaucoup d’autres dont, « le code de la route obsolète et inadapté, un parc automobile peu sûr par manque de réel contrôle technique, la méconnaissance du code de la route et des excès de vitesse », estime Michel Ange Lokoto.

Une régie pour la route

Le président national de l’UTRCO regrette l’absence en RDC d’un organe de gestion de la sécurité routière « pour élaborer les stratégies, plans et objectifs nationaux mais aussi les mécanismes de coordination et de centralisation des données ».

Cela figure pourtant dans une recommandation du plan mondial de l’ONU pour la décennie d’action pour la sécurité routière 2011-2020.

En mai 2011, le secrétaire général Ban-Ki-Moon avait déclaré que « les accidents de la route sont un problème de santé publique, nous attirons l’attention des états membres en vue de prendre des mesures appropriées pour l’éradication de ce fléau ».

Alors qu’en RDC les cas d’accidents ne cessent de faire la une de l’actualité, « il est temps que des réelles dispositions soient prises dans le sens de ce que le président Tshisekedi annonçait à Mbanza-Ngungu », dit encore Michel Ange Lokoto, « pour stopper l’hécatombe actuelle. Avec 153.000 km de routes, il faut regretter l’absence de services qui sécurisent ses usagers ».

Qui cite les régies des voies fluviales et des voies aériennes mais aussi l’autorité de l’aviation civile, pour d’autres modes de transport, « alors qu’il n’y a aucun moyen de transport plus utilisé en RDC, c’est la vrai jungle sur la route où il n’y a aucune régulation viable ».

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