Les États-Unis ont regretté jeudi 26 juillet 2018, que le chef de l’État, Joseph Kabila, n’ait pas annoncé publiquement qu’il ne se présenterait pas aux élections prévues en décembre, l’avertissant que le temps pour la posture est fini, renseigne Reuters.

« Les Etats-Unis regrettent que le président Kabila n’ait pas utilisé son discours du 19 juillet au parlement pour résoudre l’incertitude concernant ses intentions », a déclaré Jonathan Cohen, ambassadeur adjoint des Nations-Unies à l’ONU.

À cinq mois des élections générales, les diplomates américains au Conseil de sécurité des Nations-Unies se disent inquiets.

« Le président Kabila s’est engagé à plusieurs reprises à respecter la constitution et à mettre en œuvre l’accord de décembre 2016. Nous sommes à cinq mois du jour du scrutin », a déclaré M. Cohen.

Une recommandation est ainsi faite à la MONUSCO pour apporter de l’aide logistique dont la RDC a besoin.

« La MONUSCO ne peut pas attendre jusqu’au dernier moment pour mettre en œuvre un plan », a-t-il poursuivi.

Selon la même source, des diplomates onusiens prévoient de se rendre en République Démocratique du Congo en octobre prochain.

Pour rappel, les États-Unis et l’Union européenne ont déjà sanctionné plusieurs proches alliés du chef de l’État, qu’ils accusent de superviser la répression et d’entraver le processus électoral en cours.
Le président de la République, fin mandat depuis 2016 sans possibilité de renouvellement, avait déclaré lors de son adresse au congrès qu’il respectera sans équivoque la constitution.

Jephté Kitsita

LAISSER UNE RÉPONSE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
Veuillez entrer votre nom ici