L’opposition confirme la tenue de son meeting programmé pour ce samedi 13 Octobre à Lubumbashi dans le Haut – Katanga où se trouvent certains leaders de l’Opposition dont Martin Fayulu et Adolphe Muzito.

« L’Opposition informe l’opinion qu’elle n’est pas officiellement saisie d’une lettre portant annulation de la manifestation et lance par conséquent un appel à tous les lushoises et lushois de ne pas céder à cette campagne d’intoxication ourdie pour décourager la population », souligne un communiqué signé par Antoine-Gabriel Kyungu Wa Kumwanza, coordonateur de l’opposant dans la région du Katanga.

Après avoir autorisé la tenue de ce meeting initié par la plateforme « Ensemble pour le changement » de Moïse Katumbi, la mairie de Lubumbashi a annoncé vendredi soir le report sine die de ce meeting pour question « d’harmonisation par les organisateurs et pour des raisons sécuritaires ».

Le communiqué officiel est signé par le maire adjoint de la ville Laurianne Kalombo, contredisant son titulaire qui avait accordé son feu vert pour ce meeting mardi dernier.

Kyungu Wa Kumwanza considère ce communiqué comme une rumeur et rappelle que la préparation du meeting a donné lieu à une rencontre avec le comité urbain de sécurité le 05 Octobre à Lubumbashi.

Ce meeting qui intervient deux semaines après celui du 29 septembre à Kinshasa , fait partie d’un calendrier d’actions qui prévoit également une « marche de protestation » le 26 Octobre à Kinshasa contre la machine à voter et l’actuel fichier électoral qui comprend officiellement des millions d’électeurs sans empreintes digitales.

Par ces actions, l’Opposition exigent également l’impression des bulletins de vote manuels.

En visite à Kinshasa le week-end dernier, le conseil de sécurité de l’ONU a appelé « par le dialogue », à « trouver les voies d’un consensus le plus large possible permettant de créer les conditions d’élections réellement crédibles et transparentes, se déroulant dans un climat apaisé ».

Le comité laïc de coordination (CLC) a lancé dimanche dernier une vaste campagne de mobilisation contre les machines à voter et le fichier électoral.

Le comité note qu’avec ces machines de fabrication sud-coréenne, le choix de l’électeur « ne sera pas à l’abri des modifications volontairement programmés », le secret de vote ne sera pas garanti et qu’il y aura de « bourrage d’urnes » et des risques de « non opérationnalité » de bureaux de vote en cas de dysfonctionnement du système.

Christine Tshibuyi

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