Le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, s’est imprégné ce dimanche 6 septembre 2020 des revendications des professeurs des universités de la capitale, à la base des grèves généralisées observées depuis plusieurs mois au sein des établissements universitaires.

Le président de la République a d’abord pris langue avec l’Association des Professeurs de l’Université Pédagogique Nationale (UPN) venue lui soumettre un train de réclamations longtemps restées sans solution.

Le professeur docteur Raoult EKWAMPOK KA’NDUM, chef de ladite association, a plaidé auprès du chef de l’État au nom de leur assemblée générale pour l’amélioration des conditions sociales des professeurs notamment l’achèvement de certains bâtiments toujours en chantiers sur le site de l’UPN, une situation qui fait qu’ils sont à ce jour sans bureau.

À cette liste, s’ajoutent le trop perçu sur la vente des véhicules de professeurs, le manque à gagner de 2018-2019, les étudiants qui manquent de cadre approprié et finalement leur situation salariale .

À en croire la presse présidentielle, le président Tshisekedi s’est montré très attentif à toutes ces revendications et a promis de s’impliquer pour des solutions idoines dans le plus bref délai.

Le successeur de Joseph Kabila a également promis d’effectuer une visite d’inspection à l’Université Pédagogique Nationale pour palper du doigt la réalité qui y prévaut.

Dans la foulée, le 5ème président de l’histoire de la République Démocratique du Congo a échangé avec l’Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa (APUKIN) qu’a conduite son président, Mathieu Bokolo.

Ce dernier a, à l’instar de son collègue de l’UPN, exposé au chef de l’État une pile de revendications liées à la perte du pouvoir d’achat suite à la dévaluation de la monnaie nationale par rapport à la devise étrangère.

La problématique de l’augmentation de leurs rémunérations jamais revue depuis plus de 10 ans et l’épineuse question de trop perçu sur la vente des véhicules des professeurs sont les autres points qui ont aussi été abordés afin de solliciter l’implication de l’autorité suprême.

« Attentif et soucieux de solutionner les problèmes qui minent les différents corps sociaux, le président de la République s’est montré favorable au mémorandum des ses hôtes pour qu’ils obtiennent gain de cause. C’est sur une note positive que ces derniers sont partis, dans leur gibecière, l’espoir de convaincre leurs assemblées générales respectives en vue de la grève au sein des universités publiques », renchérit la presse présidentielle.

Il sied de signaler par ailleurs que la conseillère principale du chef de l’État des questions juridiques et administratives, la professeure Nicole Bwatshia et le conseiller au collège éducation et recherche scientifique, le professeur Richard Musomo Amundala ont pris part à ces échanges.

Jephté Kitsita

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