Tout heureux, le président de la RDC, Félix Tshisekedi a salué mardi sur Twitter l’inscription de la Rumba congolaise dans le patrimoine immatériel de l’humanité.
«…joie et fierté l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par UNESCO », a-t-il dit. Le président congolais se félicite que « ce joyau culturel propre aux deux Congos ( Kinshasa et Brazzaville) soit reconnu pour sa valeur universelle« .
Président en exercixe de l’Union africaine, M. Tshisekedi a axé sa mandature sous le thème : Arts, Cultures et patrimoine : leviers pour l’édification de l’Afrique. Ainsi, cette décision de l’UNESCO, explique, honore non seulement la rumba congolaise mais toute la culture africaine.
Le Président de la République salue avec joie et fierté l’inscription de la Rumba congolaise sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité par #UNESCO
— Présidence RDC 🇨🇩 (@Presidence_RDC) December 14, 2021
Ce joyau culturel propre aux deux Congos ( Kinshasa & Brazzaville) est reconnu pour sa valeur universelle. https://t.co/hxZE8nCqgk
Il faut savoir que la rumba congolaise a un impact qui dépasse le seul cadre musical : elle est au cœur même de la vie congolaise, que ce soit en République démocratique du Congo (RDC, Kinshasa) ou en République du Congo (Brazzaville). C’est donc une nouvelle étape dans l’histoire de cette musique. La décision de l’Unesco pourrait en amener d’autres en Afrique, selon Audrey Azouley cité par RFI. La directrice générale de l’Unesco considère qu’il reste encore tout un travail à faire pour que les patrimoines qui viennent du continent africain soient mieux reconnus et plus inscrits. Elle considère que ce n’est pas encore assez le cas pour les sites du patrimoine mondial.
« Pour le patrimoine immatériel, la situation est un peu meilleure, mais il y a tant de culture, d’éléments du patrimoine, de danse, d’art, de musique, de tradition qui pourraient être ainsi reconnus. Et cette reconnaissance s’accompagne aussi d’un travail de mémoire, d’inventaire, de sauvegarde et donc c’est très important aussi pour la transmission aussi de ce patrimoine au fil des générations ».
Richard Ntumba
Ouragan