Au cours de sa tournée sous régionale, Félix Tshisekedi s’est exprimé sur plusieurs questions. A l’étape du Kenya, dans son échange avec la communauté congolaise, il est revenu sur les contestations post-électorales.

« Nous avons la certitude. Nous avons mêmes les preuves. Nous attendions qu’ils proclament les résultats pour voir ce qu’ils allaient faire. A partir du moment où on a été proclamé élu, on a décidé de ne pas beaucoup parler parce que c’est la vérité des urnes. Tout ce qu’ils disent est faux. C’est de la manipulation. Nous demandons à ces gens d’arrêter. C’est le peuple qui a gagné », avait-il déclaré.

Il a promis de laisser l’opposition de se mouvoir et de jouer son rôle dans les limites fixées par la loi.

« Les élections se sont déroulées de manière pacifique. Le changement est là aujourd’hui. Nous tendons la main à tous ceux qui s’inscrivent dans la logique du changement. Même ceux qui vont décider d’aller dans l’opposition, ils verront que les choses seront différentes. Nous allons laisser à l’opposition de se choisir son chef de file, comme le dit la constitution », avait-il ajouté.

Il a même proposé que le président de la Commission économique et financière de l’Assemblée nationale vienne de l’opposition.

« Même celui qui gérer la commission des finances au sein de l’Assemblée nationale sera de l’opposition pour qu’il ait le droit de regard sur les finances de la République », avait-il ajouté.

Après cette mini-tournée qui l’a conduit à Luanda, à Nairobi et à Brazzaville, Félix Tshisekedi est en route maintenant pour Addis-Abeba où il va assister pour la première fois au sommet de l’Union africaine en tant que président de la RDC.

actualite.cd

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