Félix Tshisekedi et Angela Merkel, respectivement président de la République Démocratique du Congo et Chancelière allemande, étaient face à la presse ce vendredi 15 novembre 2019 à Berlin (Allemagne) après une séance de travail.

Répondant à une question sur la présence « active » de Joseph Kabila sur la scène politique congolaise selon une certaine opinion, le chef de l’État a indiqué que l’autorité morale du Front Commun pour le Congo, (FCC), a le droit de rester dans son pays.

« C’est la première fois qu’un président sortant reste au pays, qu’il ne parte pas en exil pourchassé par le pouvoir qui vient d’arriver… C’est son pays il a le droit de rester. Ce n’est pas le rôle du président Félix Tshisekedi de le pourchasser, de le poursuivre. Donc, je pense que ce n’est qu’une question de temps, le temps comme d’habitude va clarifier cette situation et ce ne sera plus qu’un vieux débat », a dit Félix Tshisekedi.

Cependant, le chef de l’État a reconnu qu’il échange et même voit de temps en temps son prédécesseur surtout lorsqu’il a besoin de son expertise sur une matière donnée.

« Pour ce qui nous concerne, en tout cas le courant passe bien, il a une expérience avérée de la gestion de ce pays et donc quelque fois nous organisons des rencontres pour parler des problèmes du pays, de certains dossiers dans lequel il a plus de connaissances que moi, je le consulte de ce côté là », renchérit le président Tshisekedi.

Les problèmes liés à la coalition au pouvoir FCC-CACH s’invitent aussi parfois aux échanges entre les deux personnalités, à en croire le chef de l’État.

« Nous parlons aussi des problèmes de la coalition et de la gestion du pays. Mais dans l’ensemble, il sait que je dirige ce pays et il se tient vraiment à sa place, celle d’un consultant quand j’en ai de temps en temps besoin et il le fait de cœur et j’en profite d’ailleurs pour l’en remercier.

Jephté Kitsita

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