Les représentants de différentes fédérations de l’Union pour la démocratie et progrès social (UDPS/Tshisekedi) haussent le ton.

Ils dénoncent l’anarchie et la violation des textes qui ont élu domicile au sein de leur parti. A l’approche des élections de 2023, ils exigent la tenue d’un Congrès extraordinaire en vue de désigner un nouveau président du parti en remplacement de l’actuel chef de l’Etat frappé d’incompatibilité.

Fidèle aux actions du président de la République dans la restauration de la sécurité dans la partie Est de la République démocratique du Congo, les fédérations ont inscrit un seul point à l’ordre du jour lors de leur rencontre à savoir l’appel à la tenue du Congrès extraordinaire restée suspendue depuis le 29 janvier dernier. Un tiers de 54 fédéraux a soutenu l’organisation d’un Congres dans un bref délai conformément à l’article 19 (3) des statuts de l’UDPS/Tshisekedi.

La disposition stipule que « le Congrès peut être convoqué en session extraordinaire sur un ordre du jour précis, à l’initiative du président de la convention démocratique du parti ou la convention d’un tiers des fédérations ». Reposant leur démarche sur l’article 19 (3) des statuts du parti qui leur confère le pouvoir d’organiser le Congrès extraordinaire, les fédérations appellent au respect des textes. Pour les militants, rien ne marche au sein du parti. Leur souhait est que l’UDPS/Tshisekedi garde le cap de la vraie démocratie.

Léopold Kayembe, le fédéral du Haut-Katanga a insisté sur la nécessité de tenir Congrès. Pour cet orateur, le directoire a occasionné au fil de temps des fissures de nature à compromettre notamment l’avenir radieux du parti et fragiliser la cohésion et la concorde au sein de l’UDPS/Tshisekedi.

Dans son chapelet de dénonciations, il a évoqué aussi le manque de collaboration entre les différents organes natuionaux et ceux de la base au sein du parti présidentiel. L’Udps est un patrimoine commun. Les fédéraux en sont les sociétaires. Ils ont le droit d’exécuter les engagements recommandés par le parti voyant que rien ne marche jusqu’à maintenant. Et, surtout que nous ne pouvons pas aller aux échéances électorales en désordre. Nous avons opté pour le congrès. C’est au fait à partir du congrès que nous allons nous choisir un dirigeant qui va nous aligner pour nous conduire vers les échéances, ont martelé à l’unisson les représentants de différentes fédérations de l’UDPS à Ouragan.cd en marge de leur communication à la presse.

Les différentes fédérations de l’Udps/Tshisekedi tiennent à l’idéologie du parti. Dans la mesure où elles ne peuvent pas se ranger derrière leur potentiel candidat Félix-Antoine Tshisekedi de façon aléatoire. Les fédéraux pensent qu’il faut commencer en amont par redéfinir certains engagements qui doivent cadrer avec idéologie du parti. Cette franche des cadres du parti convient tous les fédéraux à enterrer la hache de guerre, pour se choisir un nouveau leadership à la tête de l’UDPS d’autant plus que l’article 96 de la constitution interdit au président de la République de s’ingérer dans les affaires du parti. Et en vertu de pouvoir leur conféré par l’article 19 de la Constitution, les fédéraux se sont confiés à l’unanimité pour communiquer de la plus belle manière sur la tenue de ce congrès extraordinaire qu’ils qualifient à la fois «d’important et imminent».

Les représentants de différentes fédérations réunies ont estimé que le parti cher au docteur Étienne Tshisekedi wa Mulumba d’heureuse mémoire est pris en otage aujourd’hui par une frange des gens dont ils considèrent comme «Semeurs des troubles».

Saint Hervé M’Buy
Ouragan

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