La kyrielle de plaintes se rapportent à la période où l’accusé était au service du pays et n’agissait donc pas en son nom personnel, précisent les avocats de l’ancien patron de l’ANR.

Quid du dossier Kalev ? Quelle suite réservée à la démarche de ses avocats en rapport avec l’annulation du mandat d’amener et de l’avis de recherche ? Comment qualifier les actes posés par l’accusé durant l’exercice de ses fonctions ? Quelle appréciation la justice donne-t-elle de la dénonciation par le collectif d’avocats de la « violation de la Constitution et des lois de la République » ? Autant de questions qui amènent certains observateurs à se demander si l’Etat au service duquel était Kalev Mutondo ne devrait pas fixer l’opinion.

Pendant ce temps, les avocats de Kalev Mutondo ne chôment pas. Confiants en la Justice de leur pays et en l’idéal de l’Etat de droit, ils continuent à plaider pour l’annulation du mandat d’amener et l’avis de recherche contre leur client. Le collectif d’avocats ne se prive pas non plus de relever systématiquement ce qu’il considère comme «violations de la Constitution et lois de la République». Ils ont saisi à ce sujet notamment le Procureur général près la Cour constitutionnelle et Président du Conseil supérieur de la magistrature. Pour sa part, l’ancien patron des Services n’a de cesse de clamer, via ses différentes correspondances, qu’il entend se présenter à l’office du procureur général en homme libre. L’administrateur général honoraire de l’ANR se fait un point d’honneur de défendre l’image et l’honneur du service public qu’il a dirigé de 2011 à 2019. C’est ce qui ressort de ses lettres adressées au Procureur général près la cour de cassation. En filigrane de ce qu’il est convenu d’appeler «Affaire Kalev», une question taraude cependant les observateurs. A savoir, la qualité de l’accusé au moment des faits. Porte-t-on plainte à l’administrateur général de l’ANR d’alors ou à, l’individu Kalev Mutondo ? Interrogation que certains observateurs et professionnels des renseignements estiment centrale. Etant donné qu’à leurs yeux, Kalev n’a jamais agi autrement que comme agent de l’Etat. Les tenants de cette dialectique en viennent à se demander si l’Etat devrait éclairer l’opinion sur la kyrielle de plaintes contre l’un de des anciens serviteurs.

Ci-dessous, les principales correspondances du Cabinet Bâtonnier Mbere Moba & Associés qui résument la démarche de l’ancien n°1 de l’ANR.

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