Avec ses potentialités agricoles, forestières, hydro-électriques et géologiques et se présentant à juste titre comme « pays-solution » face à l’enjeu climatique mondial, la RDC est bien dans sa phase de renaissance pour jouer le rôle de moteur économique de l’Afrique. Cette dynamique enclenchée par Félix Tshisekedi depuis son accession à la magistrature suprême fait également face à bien des défis, notamment sécuritaire dans la partie Est du pays où les forces rwandaises, sous couvert des terroristes du M23, sèment la terreur et la désolation aux côtés des groupes armés locaux et étrangers. Et pourtant, rien ne semble perturber la détermination du cinquième président de la RDC. Année après année, la mesure des enjeux est bien prise. Et c’en est le cas pour 2023, une année de grands enjeux aussi bien politiques qu’électoraux, car devant consacrer pour le pouvoir en place, la poursuite de la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans son programme d’action, adossé au Plan National Stratégique de Développement 2019-2023 et au Programme de développement à la base de 145 territoires. Ainsi, avec l’approbation au cours de la soixante-sixième réunion du Conseil des ministres, tenue le vendredi 3 septembre 2022 à Kinshasa, d’une prévision budgétaire, pour l’exercice 2023, chiffrée à 14,6 milliards USD, soit un accroissement de 32,6%, Tshisekedi et ses Warriors entendent honorer le contrat social visant l’amélioration de la vie du peuple congolais.

Avec l’amélioration de 3% d’indice de développement humain enregistré depuis l’avènement de son pouvoir (éducation, santé, niveau de vie augmentation à 15% du PIB qui impacte le pouvoir d’achat), Félix Tshisekedi doit œuvrer davantage pour maintenir le rythme du travail moral et éthique qui consiste, notamment, à éveiller le patriotisme, forger les esprits au développement, créer la cohésion et l’unité nationales, assainir la gestion des finances publiques, mener la lutte contre les détournements des deniers publics et la corruption afin de renflouer les caisses de l’Etat et surtout gagner la guerre de l’Est.

Tout en y travaillant, le chef de l’Etat et son gouvernement ne perdent pas l’esprit du chronomètre en marche et qui indique dans peu le rendez-vous devant le souverain primaire. Et c’est donc un signal fort, mieux une détermination à voir les prévisions budgétaires adoptées en Conseil des ministres, pour le prochain exercice. De 11 à 14, 6 milliards USD, c’est dire que Félix Tshisekedi prend bien la mesure de grands enjeux.

Et ce qui est vrai, c’est que les efforts à mener pour impacter davantage le social ne doivent en aucun cas être absorbés simplement par les priorités électorales. Ainsi, le projet de loi de finances, pour l’exercice 2023, présenté en équilibre, en recettes et en dépenses, à 29 511,1 milliards de Francs congolais (CDF), soit près de 14,6 milliards de dollars américains (USD), prend en considération les grands enjeux de 2023, d’autant plus que la prochaine année marque le premier mandat constitutionnel de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

Et son gouvernement compte focaliser son attention sur la mobilisation des ressources internes en vue de poursuivre la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans son programme d’action.

« Les efforts du gouvernement seront focalisés sur la mobilisation des ressources internes en vue de la poursuite de la mise en œuvre des politiques publiques déclinées dans son Programme d’action, adossé au Plan National Stratégique de Développement 2019-2023 et au Programme de Développement à la base de 145 territoires », renseignent les documents du ministre du Budget.

Pour ce faire, l’action du gouvernement va consister à relever la pression fiscale, l’idéal étant de converger progressivement vers le niveau de l’Afrique subsaharienne situé à 17,6%.

Pour y parvenir, la recette est bien là, miser sur la diffusion de la culture fiscale et poursuivre la mise en œuvre des réformes fiscales et douanières amorcées ainsi qu’intensifier des missions de contrôle de gestion.

L’incidence positive attendue sera sans doute l’amélioration du social des Congolais qui sous-tend une économie nationale relancée, plus équitable et prospère et ce qui permettra au gouvernement des Warriors de poursuivre le soutien à l’effort d’investissement public, parallèlement à la promotion de l’investissement privé.

La grosse épine qu’il faudra à tout extirper du pied, c’est la guerre dans l’Est. Et là aussi, ce serait un espoir avec un budget conséquent de mettre à la disposition des Forces armées des moyens nécessaires dans l’objectif de mener des offensives contre les terroristes du M23 et tous les autres groupes armés.

Le Potentiel

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