Les Congolais, de manière générale, sont dans l’expectative au sujet de la mise en place du tout premier gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation. Certains s’impatientent déjà pour voir une équipe gouvernementale issue d’une coalition qui a suscité de l’espoir au lendemain de la rupture du mariage FCC-CACH.

Mais la formation de ce gouvernement est une équation à résoudre avec tact, au regard de la pléthore des partis et regroupements politiques qui forment l’Union sacrée de la Nation. Voici donc les coulisses de ces enjeux.

L’enjeu majeur résulterait du fait qu’il faudra tirer, d’une large coalition de plus de 391 députés nationaux, un gouvernement réduit de moins de 50 membres.

Ceci exige aux partis et regroupements politiques de comprendre que tout le monde ne peut pas faire partie de l’équipe gouvernementale. L’objectif est d’avoir un gouvernement réduit mais efficace, dans un contexte de crise économique.

Dès lors, des frustrations qui pourraient être exprimées, après la sortie du gouvernement, seront à placer dans le cadre des visées purement politiciennes.

Un des critères pour la formation du gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation est la représentativité des femmes. Pour cela, ce sont les partis politiques qui doivent se faire violence et proposer suffisamment des candidatures féminines aux différents postes ministériels.

Encore que les profils à proposer devraient tenir compte de la compétence. « Si, jusque-là, on a parlé du nombre insuffisant de femmes, c’est certainement parce que les regroupements politiques n’ont pas proposé plus de femmes parmi les candidats », pense une source proche du dossier. Les réglages, à ce niveau, dit-elle, occasionnent le retard de la sortie du gouvernement.

Un autre critère dans la formation du gouvernement, c’est celui de la solidarité. Ceci veut que dans le gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation qu’il y ait non seulement des représentants des partis politiques mais aussi certains membres de la société civile et certaines catégories sociales défavorisées.

Ce critère exige aux acteurs politiques à faire des concessions pour exprimer leur solidarité envers ces catégories sociales pour qu’elles soient représentées dans l’équipe gouvernementale.

Le gouvernement Sama Lukonde Kyenge sera le résultat des propositions des listes des partis et regroupements politiques, membres de l’Union Sacrée de la Nation.

Pour chaque poste ministériel, il a été proposé 3 noms au choix du premier ministre en accord avec le président de la République. « Donc, les membres du futur gouvernement seront l’émanation d’une large majorité parlementaire composée des partis et regroupements membres de l’Union Sacrée de la Nation, une dynamique patriotique lancée par le Chef de l’Etat », rajoute une autre source.

Actu30

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