Alors que l’opposition demande le rejet de la machine à voter, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a exprimé sa disponibilité de voir cette technologie faire également l’objet d’un audit.

La CENI a demandé au gouvernement britannique d’envoyer des experts techniques pour auditer la machine à voter. L’information a été donnée par John Murton, ambassadeur britannique en RDC après la rencontre entre lui, Harriett Baldwin, ministre britannique pour l’Afrique et Norbert Basengezi, vice-président de la CENI.

Dans une déclaration commune ce mercredi 11 avril, l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), le Mouvement de Libération du Congo (MLC), l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), Congo Na Biso (CNB) avaient notamment demandé à la CENI d’abandonner l’usage de cette machine à voter pour les élections de 2018.

Ces opposants avaient notamment pris acte de la position de la commission électorale de la République de Corée du sud (NEC) qui avait signifié à la CENI de la RDC qu’elle n’apportera aucun soutien officiel et aucune garantie à l’utilisation de cet outil.

Pour sa part, le Groupe d’étude sur le Congo (GEC), projet de recherche basé au Centre de coopération internationale de l’Université de New York, avait également émis un doute sur la fiabilité de la machine à voter qui, disait-il, fait craindre un chaos le jour des élections.

actualite.cd

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