« L’organisation des élections exige des planifications. Une bonne planification opérationnelle, stratégique et une planification normale des opérations électorales. La planification elle-même connaît déjà un retard de plus de 19 mois. Et cela risque de causer un coup dur pour la tenue des élections en 2023 », prévient, sur TOP CONGO FM, Jérôme Bonso, coordonnateur de la structure Agir pour les élections transparentes apaisées.

Ce spécialiste des questions électorales relève également que « nous avons aussi un retard au niveau des réformes. La loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI devrait déjà être révisée et les animateurs devraient être déjà connus afin de continuer à faire le travail sur la loi électorale ».

Il estime que « si, en 2021, rien n’est fait pour le recensement, l’identification ou la constitution du fichier électoral fiable, cela donnera encore plus de retard ».

Élections possibles en 2023

« Avec la volonté politique, il est clair que les élections pourront avoir lieu en 2023  », estime, pour sa part, Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de droits de l’homme (ASADHO).

« Je ne vois pas le président Félix Tshisekedi ainsi que les membres de son administration se mettre à dos encore le peuple Congolais. Il est important que les mauvaises pratiques connues sous le régime Kabila puissent disparaître ».

Il reste convaincu que « nous ne sommes pas en retard si à la session parlementaire qui commence, les réformes électorales sont inscrites à l’ordre du jour. En ce qui concerne les moyens, il faut seulement les mobiliser au niveau national et international ».

Pas de recensement préalable

« Il n’est pas question de céder à l’expertise de certaines personnes qui veulent que le pays s’enflamme encore ».

Il rappelle que  »sous le président Kabila les gens sont morts en 2015 parce qu’on voulait conditionner les élections par le recensement. Les choses qu’on a combattues hier, je ne vois pas pourquoi on le soutiendrait aujourd’hui ».

À la présidence de la République, le porte-parole du Chef de l’Etat a rassuré, sur TOP CONGO FM, que Félix Tshisekedi n’a aucune intention de de dépasser les délais constitutionnels.

Dieumerci Lusakumunu
Top Congo

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