A quelques mois seulement de la tenue des élections prévues par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le candidat au scrutin présidentiel, Martin Fayulu Madidi, s’est entretenu avec ses milliers d’abonnées sur Twitter, au cour d’un programme spécial dénommé « Fayulu Direct ».

Plusieurs questions lui ont été posées, notamment sur la candidature commune de l’opposition, l’usage de la machine à voter, la transition sans Kabila, et sur l’éventualité de la non organisation des élections.

En ce qui concerne la candidature commune de l’opposition, Martin Fayulu reste confiant aux pourparlers entamés par les leaders de l’opposition. « Oui pour un candidat commun. Nous sommes en discussion d’abord pour un programme commun, ensuite nous allons définir de commun accord les critères et procéder à la désignation. Je respecterai la décision du groupe ».

A propos de la Machine à voter, le leader de l’opposition demeure ferme et dit respecter la loi électorale qui interdit l’usage de la machine à voter. « Nous ne pouvons pas aller à l’abattoir avec la machine à voler. Il faut s’en tenir au calendrier et à la loi électorale. Le boycott n’est pas dans notre vocabulaire, mais il n’y aura pas élections le 23 déc. 2018 si les exigences du peuple congolais ne sont pas rencontrées c.à.d pas de fictifs et pas de machine à voler »

Au sujet de la transition sans Kabila, en cas de la non tenue des élections, Martin Fayulu réaffirme que cette voix reste la meilleure. « Je demeure convaincu que la Transition Sans Kabila est la solution idéale, l’idée n’a pas triomphé en son temps, mais elle n’est pas encore enterrée».

Au cas où la Ceni n’organisait pas les élections à la date prévue ? Pour Martin Fayulu, il serait mieux de faire partir le président Kabila et trouver une opportunité d’imposer la transition sans Kabila. « Le 23 décembre est une date butoir pour M. Kabila. Il doit partir et alors nous allons instaurer la Transition sans lui »

Quant à la souveraineté de la RDC, « Nous devons commencer par mettre en place un État de droit, assurer l’intégrité du pays, éduquer notre peuple, le responsabiliser et être en mesure de nourrir notre population», a-t-il martelé

Au cours de cet entretien Martin Fayulu a condamné le phénomène Ujana qui fragilise la population kinoise et accuse d’irresponsabilité le régime en place « Vrai problème de société à prendre à bras-le-corps. Ce sont des phénomènes nés sous le régime Kabila. Nous allons créer des centres de formation pour des jeunes désoeuvrés et interdire formellement la commercialisation et la consommation des alcools frelatés ».

MCP

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