Le porte-parole de la présidence de la République démocratique du Congo (RDC) a rejeté les rumeurs rapportés dans les réseaux sociaux faisant état d’empoisonnements à la présidence à la suite de multiples décès observés ces derniers jours au sein du personnel et parmi les proches du chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, selon la presse kinoise de samedi. « Y’a pas d’empoisonnement à la présidence de la République », a déclaré vendredi le porte-parole du président, Henri Kasongo Mwema Yamba Yamba.

Il a assuré que la plupart de décès à la présidence étaient dus à la maladie Covid-19 et qu’aucune trace de poison n’aurait été détectée quelque part jusqu’à présent au sein du bâtiment de la présidence et encore moins dans les analyses des corps décédés, selon le site d’information Politoco.cd.

Kasongo a affirmé que des mesures barrières avaient été adoptées, dès le début de la pandémie du coronavirus en RDC, à la présidence surtout au cabinet privé du président où se trouve un portique de détection.

Parmi ces mesures, il a cité le télétravail, la limitation au strict minimum du personnel dans les bureaux et l’instauration d’un dépistage instantané du coronavirus sur place pour tout le personnel.

« Certains membres de la présidence se sont plaints de certains malaises ou problèmes, mais sans lien avec un quelconque poison », a dit le porte-parole tout en assurant que « les racontars » sur les réseaux sociaux n’ont aucun fondement.

Plusieurs collaborateurs du chef de l’Etat sont récemment décédés de manière parfois inexpliquée. Parmi eux, figure le directeur adjoint de la communication présidentielle, Charles Kilosho, décédé samedi dernier du Covid-19, selon des médias congolais et sa famille.

Un deuxième est Jean-Pierre Wetshi, qui fut conseiller à la présidence en charge de l’identification. Un membre de la garde rapproché du président Tshisekedi, un certain Kabasele, est aussi décédé dans des circonstances non éclaircies.

Le 15 avril, M. Tshisekedi avait déjà été frappé par le décès de son oncle, l’évêque en retraite Gérard Mulumba, qui était le chef de la Maison civile du chef de l’État. Il avait été la 21e victime du Covid-19 en République démocratique du Congo (RDC)​

La libre Afrique

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