Léon Mubikay, Rémy Massamba ? Henriette Wamu ? Paul Tshilumbu…?

Qui sera le futur premier vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale ? Suspense ! 48 heures après la déchéance de Jean-Marc Kabund lundi dernier, il est tôt et même très tôt, de parier sur le nom de son successeur à ce poste. Toutefois, les spéculations vont bon train. Des sources très proches de l’UDPS, font état de plusieurs ambitions qui seraient déjà manifestées au sein du parti présidentiel.

Dans cette foire aux supputations, certains noms sont même cités. En l’occurrence Léon Mubikay, Rémy Massamba, Paul Tshilumbu et Henriette Wamu. Bien que théoriquement vacant, le poste de 1er vice-président du Bureau de la représentation nationale, ne fera l’objet d’aucun appel à candidature. Car, ce siège revient de droit au parti présidentiel, conformément à son deal avec la famille politique de Joseph Kabila, Président de la république honoraire. Sur base de ce compromis politique, il revient à l’Udps de présenter et non proposer, à l’Assemblée plénière de la chambre basse du parlement, le député national que le parti aura désigné pour occuper ce poste.

L’IMPERATIF DU BON CHOIX

Ce n’est plus l’occasion de remuer le couteau dans la plaie, pour rappeler à l’UDPS, la cause de l’éviction de son membre du poste de premier vice-président du Bureau de l’Assemblée nationale. Ce qui est arrivé étant arrivé, d’aucuns pensent que le parti de la 11ème rue Limete devra retenir la leçon et en tirer les conséquences nécessaires. Et, dans cette perspective de trouver le remplaçant de Jean-Marc Kabund, l’impératif du bon choix s’impose aux dirigeants du parti présidentiel. En tout cas, ce ne sont pas de ressources qui feraient défaut à l’Udps.

Sans s’immiscer dans la cuisine interne de la première formation politique du CACH, plateforme en coalition avec le FCC, des observateurs conseillent toutefois, de tenir compte de l’expertise. Même si politiquement, le mot « expertise » reste discutable dans la praxis, il est de notoriété publique qu’en politique, certains postes de haute responsabilité requièrent un casting sans complaisance. En tout cas, celui de premier vice-président de l’Assemblée nationale n’est pas moindre.

Etant donné l’urgence et la nécessité de pourvoir le siège de la « deuxième marche » du perchoir de la Représentation nationale, les sociétaires de l’Udps semblent ne pas bénéficier de faveurs du temps. Naturellement, le staff dirigeant du parti cher au président Félix Tshisekedi, pourrait se voir confronter à Une difficulté réelle de gestion des ambitions en interne.

Verrait-on le Président du Groupe parlementaire UDPS et Alliés s’installer dans le fauteuil de 1er Vice-Président de l’Assemblée nationale ?Ce serait dans l’ordre logique des choses. Mais politique ne rime pas toujours avec logique.

Même si le nom de Rémy Massamba relève encore de la radio trottoir, des analystes avertis n’entendent pas pronostiquer en faveur de ce cadre de l’UDPS. Pour des raisons très faciles à comprendre. La principale est que le concerné a déjà occupé le poste de deuxième Vice-Président au cours de la dernière législature (2011-2018). Mais, la présence dans l’Hémicycle de cet ancien Secrétaire général du parti tshisekediste n’était pas du goût du lider maximo qui avait appelé les siens à boycotter l’Assemblée nationale. Toujours est-il qu’en politique, rien n’est impossible. Les intérêts primant parfois sur le bon sens, personne ne saurait intenter un procès contre les décideurs de l’Udps, au cas où ils jetteraient leur dévolu sur ce dernier.

S’agissant d’Henriette Wamu, un appel d’offre régulier écrirait sans doute, la traditionnelle incise: « les candidatures féminines sont fortement encouragées ». Un bémol, l’élue de Funa a l’inconvénient de ne pas être UDPS de souche. Henriette Wamu faisant partie des alliés du parti présidentiel. Qui sait, l’UDPS pourrait chercher à récompenser cette dame au grand courage.

Il faut rappeler que le futur remplaçant de Jean-Marc Kabund ne fera pas l’objet d’un vote. Le bureau prendra seulement acte de la volonté de l’UDPS, avant la présentation de l’intéressé à la plénière. La session ordinaire de mars en cours devant se clôturer dans 19 jours maximum, soit le 15 juin prochain, d’aucuns souhaitent que la pourvoyance du poste de 1er vice-président de la chambre basse du parlement intervienne avant la fin constitutionnelle de ladite session.

Forum des As

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