La tension politique ne retombe après la marche de l’opposition réprimée dans le sang le samedi 20 mai dernier. Le pouvoir et l’opposition se regardent toujours en chiens de faïence. L’autorité urbaine a refusé mardi de prendre acte du sit-in des opposants prévu jeudi 25 mai devant le quartier général de la commission électorale mais l’opposition maintient son rassemblement.

Dans sa lettre, le vice-gouverneur de Kinshasa, Gérard Mulumba justifie sa décision par le fait que le site choisi (la Gombe) par les organisateurs est une zone neutre où les activités populaires ne peuvent pas être organisées.

L’adjoint de Gentiny Ngobila dit s’appuyer sur l’arrêté du 30 septembre 2021 portant interdiction des manifestations publiques dans certaines zones dans la ville de Kinshasa. Particulièrement, a-t-il précisé, dans son article 1er, 2ème tiret.

Plus loin, le vice-gouverneur propose aux organisateurs du sit-in de constituer une délégation d’au moins 10 personnes, pour exposer leurs désidérata et observations aux membres du bureau de la CENI.

Un nouveau décor de bras de fer se plante, car les quatre leaders de l’opposition et leurs nombreux soutiens ne sont pas sur un même piédestal avec l’autorité urbaine. “Nous demandons au peuple à défendre à nouveau la Constitution en sortant nombreux ce jeudi 25 mai devant le siège de la CENI[…]”, a mobilisé Prince Epenge, cadre Lamuka et président du parti ADD Congo.

Ainsi, l’Hôtel de ville a demandé à la police de la capitale et au bourgmestre de la commune de la Gombe de prendre toutes les dispositions pour empêcher tout rassemblement devant le siège de la Centrale électorale.

Patrick Mputu
Ouragan

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