« Interpelé en novembre, garde au secret plus de 2 mois, mon client n’a été évacué des geôles de l’ANR que parce qu’il est tombé malade », regrette Me Ngombwa, l’avocat de Gérard Mulumba (Photo).

Devant le tribunal de paix pour offense au chef de l’état, Gecoco Mulumba et Isaac Kabundi (photo d’archives) ont pu enfin, vendredi dernier, être confrontés à ce qu’on leur reproche, « le vide, rien », le ministère public « n’a pas apporté les éléments constitutifs de l’infraction », constate leur avocat.

« On a allumé les téléphones, on a lu les textos, nulle part on a trouvé le nom du chef de l’état, nulle part on a trouvé le nom de la maman du chef de l’état et puis, il n’y a même ni offense ni injure au chef de l’état ».

L’avocat reconnaît qu’il est désormais établi que les messages que son client a transféré provenait d’un groupe whatsapp qui n’ont pas été confectionnés par son client.

« Nous avons posé la question au ministère public s’il peut prouver à qui le message a été transféré. Le ministère public a été incapable de le dire. Donc l’élément matériel, intentionnel et même la publicité et la plainte ne sont pas établis en droit ».

Pour Maitre Jean-Leon Ngombwa, son client devrait être rapidement élargi, le tribunal a mis sa décision en délibéré.

« Il a été arrêté et incarcéré sans preuves pendant plus de 4 mois ».

L’avocat qui rappelle que son client, malade, s’était vu délivrer une ordonnance de mise en liberté provisoire par la justice contre le paiement d’une caution, que l’ANR a refusé de voir appliquée.

TCFM

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