Après les premières délibérations, c’est ce jeudi 29 mars que le Conseil national de suivi de l’Accord global et inclusif du Centre interdiocésain (CNSA) va fixer l’opinion sur la question de dédoublement des partis politiques restants. Il s’agit de : Udps, Aco, NBP et M17.

La plénière du CNSA devra rendre public, ce jeudi 29 mars, son rapport sur les derniers cas de dédoublement des partis politiques. Quatre formations politiques sont concernées. Il s’agit de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps) disputée entre ceux qui se réclament « héritiers » d’Etienne Tshisekedi, l’Avenir du Congo (Aco) partagé entre le leadership de Patrick Bolonia et Danny Banza, Notre beau pays (NBP) ainsi que le « Mouvement du 17 mai » (M17).

Contacté par Le Potentiel hier mercredi 28 mars, le rapporteur du CNSA Valentin Vangi a fait savoir qu’il n’y a pas de blocage après le premier rapport qui a concerné notamment des partis du G7. « Il n’y a eu aucun blocage. La difficulté c’est qu’il y avait certaines personnalités que nous n’arrivions pas à joindre. Compte-tenu de la portée de l’action, nous n’avions pas voulu boucler la mission à 48 heures, comme initialement prévu, de façon que tout le monde soit saisi et qu’on ait une séance de travail. Cela a été fait. Nous allons adopter les résolutions du travail en plénière et nous allons rendre, solennellement public notre rapport ce jeudi », a-t-il fait savoir.

S’agissant de la suite des mesures de décrispation politique avec notamment la libération des prisonniers dits « emblématiques » et le retour des exilés politiques, M. Valentin Vangi a précisé que les négociations se poursuivent.

« Pour le cas Moïse Katumbi, le président du Cnsa, Joseph Olenghankoyi ainsi que d’autres collègues ont déjà obtenu leurs visas pour l’Europe, afin d’aller rencontrer l’intéressé. Cela aurait dû déjà être fait. Malheureusement, Moïse Katumbi ainsi que d’autres personnes dans le même cas, se retrouvaient en Afrique du Sud…», a déclaré le Rapporteur du Cnsa.

Dans la foulée, Valentin Vangi confirme que la question des prisonniers politiques « emblématiques » reste d’actualité au niveau du CNSA. Le principe est déjà acquis avec le gouvernement. Du reste, il faut que nous trouvions un mécanisme pour que nous concilions la loi de notre pays (le droit) et la politique, du fait que ces gens sont en prison, non pas pour des cas politiques, mais plutôt pour des infractions de droits commun, selon la justice », a-t-il expliqué.

Joyce Kalala
Le Potentiel

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