Initialement prévue pour le mardi 14 janvier à partir de 10 heures, devant partir de la place Kitambo magasin pour la cité de l’Union africaine (UA), la marche pacifique de l’Asbl Telema Muana Ya Mapinga a finalement été reportée pour la date du 10 février prochain. Son objectif est de dire « non aux inégalités sociales entre les enfants des militaires et des policiers à comparer avec d’autres enfants de la République ».

Dans son communiqué du 13 janvier, la coordonnatrice principale de cette association précise avoir « réceptionné une lettre du gouverneur de la ville de Kinshasa interdisant » cette activité.

À en croire Christelle Kiakuba, ce report s’explique par le besoin d’éviter « d’entrer en bataille avec les éléments de la police qui seront déployés sur terrain et pour se conformer à la lettre du gouverneur ».

Climat de tension a Kinshasa

Dans une correspondance adressée à la coordinatrice de l’association Telema Mwana Ya Mapinga, le gouverneur de la ville de Kinshasa s’était dit « au regret de ne pas prendre acte » de la « marche pacifique des dépendants des militaires et policiers ».

Gentiny Ngobila avait évoqué un « climat de tension régnant actuellement dans la ville de Kinshasa, exacerbée, entre autres par les récents événements qui ont eu lieu au campus de l’Université de Kinshasa ».

Alors que l’Hôtel de ville de Kinshasa accordait à l’association la possibilité « de constituer une petite délégation ne dépassant par trois (03) personnes pour déposer [son] mémorandum à qui de droit », enfants et familles des militaires ont simplement décidé de repousser leur activité à plus tard.

C’est depuis le 26 décembre 2019 que les enfants des militaires et policiers de l’association Telema Mwana Ya Mapinga avait saisi le gouverneur de Kinshasa pour l’informer de leur intention de manifester ce mardi 14 janvier, contre les « inégalités sociales entre les enfants des militaires et des policiers à comparer avec d’autres enfants de la République ».

L’armée est apolitique et s’oppose à la manipulation

Début janvier courant, les épouses de policiers déployés à Beni avaient manifesté pour réclamer la ration de leurs maris, devant le commissariat général de la police à Kinshasa.

Quelques jours après, le 10 janvier, l’état-major général de l’armée mettait en garde les familles des militaires contre toute manipulation, rappelant qu’elle est apolitique et non affiliée à un syndicat.

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