Les Kinois se sont réveillés sans moyens de transport en commun ce lundi 21 mai dans certains coins de la capitale. A l’Est, dans le district de la Tshangu, plus particulièrement sur le long du boulevard Lumumba et sur la route Petro-Congo, il n’y pratiquement pas de véhicules privés de transport en commun.

A peine les bus Transco sont peu visibles sur le boulevard Lumumba, dans l’Est de Kinshasa. Dans cette partie la partie la plus peuplée de la capitale, il y a des colonnes et de masses de personnes entassées qui se déplacent à pied dans l’espoir d’aller trouver les moyens de transport un peu plus loin. Cette scène inhabituelle s’observe en coïncidence avec une étrange circulation routière libre sur ces tronçons habitués aux embouteillages.

Selon des témoignages, cette situation est consécutive à la manifestation des transporteurs privés. Ils revendiquent pour la baisse du prix du carburant à la pompe, ou pour la hausse du prix du transport. Cette révolte des chauffeurs est plus accentuée sur la route Petro-Congo où au niveau de l’Eglise Arche de l’Alliance, des gens en colère munis d’armes blanches, menacent de s’attaquer à tous les véhicules et même aux motos qui circulent. Voire les bus Transco ne savent pas prendre cette route ce matin.

Quelle peine donc pour les travailleurs et fonctionnaires ! Que dire alors pour les commerçants, étudiants, élèves… Certains ont dû faire le pied pour atteindre leurs lieux de service, d’affaires ou d’étude. D’autres par contre, ont préféré retourner à la maison, forcés au chômage. C’est affreux !

Le ministre de l’Economie nationale, M. Joseph Kapika, a donc du pain sur la planche. Il doit vite remédier à cette situation qui met mal à l’aise toute la capitale. Sinon, démissionner au cas où il n’est pas capable de trouver une solution.

politico

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