Concernant les sanctions infligées à quelques membres du régime de Kinshasa par l’Union Européenne, le Front commun pour le Congo (FCC) se dit serein et estime qu’elles vont s’effacer avec le temps. C’est le point de vue exprimé par Azarias Ruberwa au cours d’un point de presse tenu par le comité stratégique du FCC le vendredi 2 novembre après la cérémonie de signature de la charte constitutive de cette plateforme électorale dont Joseph Kabila est l’autorité morale.

« A ce que je sache, Emmanuel Ramazani Shadary n’est ni poursuivi, ni condamné. Les sanctions de l’Union européenne sont politiques et s’effaceront avec le temps. Ce sont des simples sanctions sous forme de menaces. Il est donc évident que ces sanctions vont disparaître. Les démarches sont en cours pour ce faire. C’est une question mineure », a déclaré Azarias Ruberwa Maniwa.

Pour rappel, l’Union européenne (UE) a décidé, lundi 29 mai 2017, d’infliger des sanctions individuelles à neuf responsables de la République démocratique du Congo (RDC) pour de « graves violations des droits de l’homme ». Parmi eux, trois ministres ou anciens ministres du pouvoir actuel. Cette liste des sanctionnés, publiée au Journal officiel de l’UE, s’est ajoutée à celle des sept personnes soumises à des sanctions depuis décembre 2016 « en réponse aux entraves au processus électoral et aux violations des droits de l’homme qui y étaient liées », a indiqué le Conseil de l’Union européenne dans un communiqué.

Ces sanctions consistent en un gel des avoirs et une interdiction de voyager dans l’Union européenne. Parmi les responsables sanctionnés figure aussi l’ancien ministre de l’Intérieur et actuel candidat du FCC à la présidentielle du 23 décembre prochain, Emmanuel Ramazani Shadary. Le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende est également visé par des sanctions de l’UE.

MCP

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