La ville de Kindu s’est réveillée, ce lundi 10 décembre, sous une présence militaire et policière inhabituelle au lendemain des échauffourées entre les militants du PPRD (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) et ceux de la coalition Lamuka.

Des dizaines de militaires sont visibles à la tribune centrale, à côté de la division provinciale de la Santé. Au rond-point du Cinquantenaire, il y a aussi quelques militaires et policiers.

À la colline Tchomba, sur le boulevard Joseph Kabila, route qui mène vers l’aéroport (commune Kasuku), l’on peut apercevoir des dizaines de policiers cagoulés, pendant qu’une vingtaine de militaires campent au rond-point Deux paillotes, à 500 mètres de l’entrée principale de l’aéroport.

Des dizaines de militaires sont présents à l’aéroport national de Kindu. Les trois hélicoptères, qui ont déployé les matériels de la CENI, occupent toujours le tarmac.

Les échauffourées ont opposé les militants du parti présidentiel à ceux de Lamuka qui attendaient Martin Fayulu, dimanche, à Kindu. Ce dernier n’a pas pu s’y rendre car, dit-il, empêché par les autorités. Ce lundi, il affirme que la tour de contrôle de l’aéroport de Kindu n’a pas autorisé l’atterrissage de son avion.

 » Nous avons eu au téléphone Kindu et on nous rapporte que les militaires investissent l’aéroport. Cela devient autre chose. Nous n’allons pas créer l’incident. Nous n’allons pas leur donner un prétexte pour arrêter les élections. On va maintenant aller à Bukavu « , a t-il dit dans une interview.

Chadrack Londe, depuis Kindu

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