L’appel lancé par le speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, invitant au patriotisme les personnes impliquées dans l’insécurité qui prévaut à l’Est, n’a pas fini de faire couler l’encre dans les colonnes des journaux paraissant à Kinshasa.

L’Agence congolaise de presse (ACP) rapporte que le 1er vice-président de l’Assemblée nationale explicite les grands points de l’appel de Christophe Mboso. Jean-Marc Kabund A Kabund a dans un communiqué fait ressortir que c’est dans un élan de solidarité et par compassion doublées de patriotisme aux populations meurtries des provinces de l’Est, que le speaker de l’Assemblée nationale a lancé cet appel patriotique exhortant tous les Congolais qui collaborent de près ou de loin avec les groupes armés de les quitter définitivement pour prouver leur attachement à la patrie. Cet appel va au-delà de la volonté d’indexer un groupe d’individus.

En dénonçant l’implication des acteurs politiques congolais dans les atrocités à l’Est, « Mboso fait tomber les masques ! », titre en manchette L’AVENIR. Le confrère rapporte, en effet, que le double jeu des Congolais dans l’insécurité à l’Est de la République a toujours fait la force de la stratégie des ennemis du peuple. En dénonçant, au cours de la plénière du 29 mars 2021, la duplicité de certains députés parmi les manifestants originaires du Grand Kivu contre les tueries à Fizi, Masisi et consorts, le président de l’Assemblée nationale a fait tomber les masques des affairistes politiques qui financent ces massacres et viennent le jour crier pour que cessent la guerre à l’Est.

Dans le même registre, LE PHARE fait état des troublantes révélations des rebelles à propos de la guerre de l’Est. Selon le général Léon Kasonga, porte-parole de l’armée nationale, les rebelles capturés par les FARDC ont fait des révélations accablantes et troublantes lors des interrogatoires auxquels ils ont été soumis. Ces révélations sont axées sur l’identité des commanditaires des tueries, parmi lesquels il y aurait des politiciens, des hommes d’affaires et même des jeunes de mouvements citoyens.

Le confrère note que curieusement ces révélations rejoignent les propos du président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia, qui a interpellé à haute voix les élus de l’Est afin que ceux qui sont impliqués, de près ou de loin, dans les massacres de leurs concitoyens, mettent un terme à leurs activités maléfiques pour la nation.

Dans un autre article, LE PHARE fustige la fuite en avant du Premier ministre Sylvestre Ilunga au sujet des écoles fictives. Le confrère souligne que pendant plusieurs mois, ce chaos a été vécu au quotidien par le Premier ministre, qui est l’ordonnateur principal de toutes les dépenses du gouvernement et qui a assisté sans broncher à l’explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant pourtant principal destinataire de la gratuité de l’enseignement.

Comment peut-il prétendre se réveiller aujourd’hui, lorsqu’il est démissionnaire, à la porte de sortie, pour demander à son ministre de l’EPST, Willy Bakonga, de désactiver cette maffia, s’interroge LE PHARE.

Ce journal soutient par ailleurs que Willy Bakonga doit s’expliquer. Le numéro un de l’EPST, qui a donné l’impression, tout au long du procès Secope, de n’être pas concerné par le dossier des incriminés, doit illico presto, expliquer à la nation l’existence de près de deux milles écoles fictives émargeant du budget national.

Sous le titre, « Joseph Kabila porte-parole de l’Opposition ? », FORUM DES AS rapporte que dans sa nouvelle posture de locomotive, le FCC avec 142 députés, entend faire de l’opposition constructive, une force de soutien à ce qui va dans le sens du progrès du pays.

Le confrère note que s’il faut s’en tenir au critère de poids numérique à la représentation nationale, il ne fait alors l’ombre d’aucun doute que le fauteuil de porte-parole de l’opposition devait revenir au FCC resté fidèle à Joseph Kabila, qui compte plus ou moins 150 députés. La question est de savoir comment Joseph Kabila, une fois désigné porte-parole de l’opposition, devra cumuler son statut de président honoraire, de sénateur à vie et celui de porte-parole de l’opposition avec tous les avantages liés à ces trois statuts.

St Théodore Ngangu

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